HOLIDAYS IN THE SUN. Júlio César.

Pour Júlio César, Montpellier c'est veni, vidi, vici St-Yorre.

Sitôt arrivé à Montpellier, Júlio César se sent déjà comme chez lui. Faut dire aussi que lors de son arrivée en France au lendemain de la coupe du Monde 86, le Brésilien avait choisi Brest, sa rade, son tonnerre et Christophe Miossec, 22 ans à l'époque et déjà plein comme une barrique. Lorsqu'il débarque dans l'Hérault après une saison passée en Bretagne où monsieur fait sa star en réclamant une tablette de chocolat avant chaque match, l'exilé retrouve les bonnes sensations du pays. Plage, hamac, ciel bleu et... Loulou Nicollin qui s'est fendu d'une Porsche pour accueillir sa nouvelle recrue. Laquelle s'explique sur son choix : « J'ai opté pour Montpellier car la vie y est poubelle qu'à Marseille ». Le président et son entraîneur Michel Mézy sont aux anges, conquis par la fraîcheur du natif de Bauru. « C'était le village de Pelé » insiste Júlio qui tient à rendre Edson ce qui appartient à César (ou l'inverse). Bref. D'ailleurs au VFC, on ne savait pas que le Roi Pelé était né à Bochum (ou alors serait-ce une erreur d'interprétation). Allez, on prend un deuxième Ricard avec le défenseur qui nous raconte sa life en quatrième vitesse et sa passion pour les sports mécaniques, juste avant de rejoindre la place de la Comédie où ses nouveaux partenaires attendent pour lui souhaiter la bienvenue. Et un petit bizutage en prime. Júlio César est obligé d'enfiler une toge et de faire le salut romain. L'humour pailladin. Paillard aussi un peu. C'est con, c'est vintage, c'est football et c'est cloube.

Un gars qui enterre sa vie de garçon.

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1 Commentaires

  1. Je commençais à suivre les exploits pailladins quand lui, Paille et Canto venaient profiter du climat et, accessoirement, faire deux ou trois trucs avec un ballon à Grammont...
    Avec un troisième Ricard il t'aurait raconté comment on s'y prend pour envoyer, d'un pointu, le cuir dans les parties de l'Homme en Noir...

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